tonton68
2008-11-22 02:05:52 UTC
Le camp de Martine Aubry a revendiqué la victoire à l'élection pour la tête
du PS, le député Claude Bartolone assurant que la maire de Lille "ne peut
plus être battue", alors que les proches de Ségolène Royal ont répliqué:
"nous ne nous laisserons pas voler la victoire".
A la minute où je parle, Martine Aubry est en tête, elle ne peut plus être
battue", a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi à l'AFP M. Bartolone,
député de Seine-Saint-Denis, donnant 50,28% pour la maire de Lille, sur la
base de résultats complets, hors département du Nord, acquis à Mme Aubry, et
Guadeloupe, contre 49,72% à Ségolène Royal.
Les partisans de Mme Aubry, qui étaient réunis à l'Assemblée, se sont alors
dirigés vers le siège du PS, situé à proximité.
La victoire de Ségolène Royal est "quelque chose d'inéluctable", a de son
côté déclaré un de ses lieutenants, Manuel Valls.
Le député de l'Essonne a jugé également que les résultats "ne peuvent pas
être proclamés" avant la fin des votes, notamment aux Antilles.
Après avoir réaffirmé, comme un peu plus tôt dans la nuit, que le camp Royal
"ne se laissera pas voler la victoire", il a lancé, depuis le QG parisien
improvisé de la candidate à deux pas du siège du PS: "il y a eu des votes,
ils doivent être très vite acceptés et proclamés, c'est-à-dire ce que nous
considérons nous comme quelque chose d'inéluctable pour le PS, c'est-à-dire
la victoire de Ségolène Royal".
Ses propos ont été accueillis par un tonnerre d'applaudissements des
partisans de Mme Royal qui ont scandé: "Ségolène, Ségolène".
Ce qui est en train de se passer ce soir est scandaleux, a ajouté M. Valls
en accusant: "comme les combinaisons d'appareil n'ont pas suffi, c'est dans
les urnes, et de quelle manière, qu'on essaie" de faire barrage à Ségolène
Royal.
Un haut responsable du PS indiquait de son côté vers 01H00 que le résultat
était "de l'ordre de 300 voix d'écart", et ne pouvait être "considéré comme
définitif".
Selon un autre responsable du PS, l'écart final "serait de 140 voix", et "il
y a de la bagarre dans l'air".
Une source proche de la direction assurait de son côté que Martine Aubry a
obtenu 50,51% des voix, contre 49,49% à Ségolène Royal.
D'après cette source, Mme Aubry a obtenu 67.076 voix contre 65.727 pour sa
rivale Mme Royal.
Le taux de participation s'est établi à 58,74%, selon cette source, contre
59,7% au premier tour.
Ce résultat concerne la métropole et la Réunion, en attendant la Guadeloupe
et la Martinique.
En Guadeloupe, lors du vote des militants le 6 novembre, la motion Delanoë
atteignait 70%, tandis que la motion Royal recueillait 17% et celle de
Martine Aubry 10,4%. En Martinique, le maire de Paris recueillait 37,5% des
votes, l'ex-candidate à l'Elysée 47,1% et la maire de Lille 11,4%.
Razzy Hammadi, lieutenant de Benoît Hamon, représentant de l'aile gauche qui
avait obtenu 22,6% au premier tour jeudi et appelé à voter pour Mme Aubry, a
lui aussi revendiqué la victoire pour la maire de Lille. "C'est une bonne
nouvelle pour le Parti socialiste. Martine Aubry est la première secrétaire
du Parti socialiste reconnaissant qu'il y a des contestations, mais cela ne
peut inverser le résultat".
du PS, le député Claude Bartolone assurant que la maire de Lille "ne peut
plus être battue", alors que les proches de Ségolène Royal ont répliqué:
"nous ne nous laisserons pas voler la victoire".
A la minute où je parle, Martine Aubry est en tête, elle ne peut plus être
battue", a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi à l'AFP M. Bartolone,
député de Seine-Saint-Denis, donnant 50,28% pour la maire de Lille, sur la
base de résultats complets, hors département du Nord, acquis à Mme Aubry, et
Guadeloupe, contre 49,72% à Ségolène Royal.
Les partisans de Mme Aubry, qui étaient réunis à l'Assemblée, se sont alors
dirigés vers le siège du PS, situé à proximité.
La victoire de Ségolène Royal est "quelque chose d'inéluctable", a de son
côté déclaré un de ses lieutenants, Manuel Valls.
Le député de l'Essonne a jugé également que les résultats "ne peuvent pas
être proclamés" avant la fin des votes, notamment aux Antilles.
Après avoir réaffirmé, comme un peu plus tôt dans la nuit, que le camp Royal
"ne se laissera pas voler la victoire", il a lancé, depuis le QG parisien
improvisé de la candidate à deux pas du siège du PS: "il y a eu des votes,
ils doivent être très vite acceptés et proclamés, c'est-à-dire ce que nous
considérons nous comme quelque chose d'inéluctable pour le PS, c'est-à-dire
la victoire de Ségolène Royal".
Ses propos ont été accueillis par un tonnerre d'applaudissements des
partisans de Mme Royal qui ont scandé: "Ségolène, Ségolène".
Ce qui est en train de se passer ce soir est scandaleux, a ajouté M. Valls
en accusant: "comme les combinaisons d'appareil n'ont pas suffi, c'est dans
les urnes, et de quelle manière, qu'on essaie" de faire barrage à Ségolène
Royal.
Un haut responsable du PS indiquait de son côté vers 01H00 que le résultat
était "de l'ordre de 300 voix d'écart", et ne pouvait être "considéré comme
définitif".
Selon un autre responsable du PS, l'écart final "serait de 140 voix", et "il
y a de la bagarre dans l'air".
Une source proche de la direction assurait de son côté que Martine Aubry a
obtenu 50,51% des voix, contre 49,49% à Ségolène Royal.
D'après cette source, Mme Aubry a obtenu 67.076 voix contre 65.727 pour sa
rivale Mme Royal.
Le taux de participation s'est établi à 58,74%, selon cette source, contre
59,7% au premier tour.
Ce résultat concerne la métropole et la Réunion, en attendant la Guadeloupe
et la Martinique.
En Guadeloupe, lors du vote des militants le 6 novembre, la motion Delanoë
atteignait 70%, tandis que la motion Royal recueillait 17% et celle de
Martine Aubry 10,4%. En Martinique, le maire de Paris recueillait 37,5% des
votes, l'ex-candidate à l'Elysée 47,1% et la maire de Lille 11,4%.
Razzy Hammadi, lieutenant de Benoît Hamon, représentant de l'aile gauche qui
avait obtenu 22,6% au premier tour jeudi et appelé à voter pour Mme Aubry, a
lui aussi revendiqué la victoire pour la maire de Lille. "C'est une bonne
nouvelle pour le Parti socialiste. Martine Aubry est la première secrétaire
du Parti socialiste reconnaissant qu'il y a des contestations, mais cela ne
peut inverser le résultat".